Notre ambition, renaître avec le Malbec & le Carménère

Tout commence par un constat

Le bouleversement dans notre biodiversité. Une attaque massive de champignons tuant les pieds de vigne qui détériore notre capacité de production.

Par le passé, nous avions une solution. L’utilisation d’un produit chimique (arsenite) qui s’est avéré être potentiellement très dangereux pour l’homme. Cette solution a été abandonnée et plus aucune solution alternative n’a été trouvée.

Nous avons aujourd’hui comme seule option de couper les pieds, d’arracher les racines, de brûler les pieds morts pour limiter la propagation de ces champignons (l’Eutypiose et l’Esca). Ces champignons provoquent une nécrose brune et une pourriture blanche appelée communément amadou.

« Nous avons la vocation de retrouver notre identité en proposant un style de vin avec un goût antique grâce à ses deux anciens cépages. »

À partir des années 70, une modernisation du vignoble bordelais s’est amorcée pour une production plus intensive, plus rationalisée. Ce qui a engendré une réorientation de cépages vers des cépages très connus aujourd’hui tels que le Merlot et le Cabernet Sauvignon que nous trouvons en majorité dans le vignoble et a provoqué une standardisation des vins de Bordeaux.

C’est ainsi que des vieux cépages de Bordeaux ont pratiquement disparus comme le Petit Verdot, le Malbec et le Carménère.

C’est par ce constat, que nous avons décidé de remplacer les pieds morts par la réintroduction de deux vieux cépages abandonnés : le Malbec et le Carménère, deux cépages beaucoup plus résistants.

Face à cette mortalité et l’urgence climatique, nous souhaitons revaloriser notre Terroir en proposant des cépages riches, corsés et tanniques avec des notes florales et fruitées, qui évoluent avec le temps vers des saveurs de prune, de café, de cuir et de réglisse pour le Malbec. Le Carménère donne des vins riches, colorés et très tanniques marqué par des notes de mûre, de cerise et de chocolat.

Une lutte raisonnée

Engagés pour la sauvegarde de l’environnement mais aussi pour proposer un vin beaucoup plus naturel, nous nous dirigeons vers le « zéro résidu pesticide ». Nous continuons de perséverer dans nos recherches et dans notre manière de travailler, afin d’obtenir le zéro absolu. Actuellement, nous sommes très proches de ce résultat, ce qui garantit un vin presque pur. Une lutte motivée depuis plusieurs années.